newsletter N°6 JUILLET 2020

22 juillet 2020

Quitter Paris :
Effet de mode ou réelle envie?

Très chères clientes, très chers clients,
nous partageons avec vous un extrait de l'article paru
dans LE PARISIEN le 17 Juillet dans lequel j'apporte mon expertise.
Bonne lecture.


Alexandre Sangan


Pressés de trouver un bien

Ce mouvement de migration n'a toutefois pas empêché Marie et Mathieu de tirer leur épingle du jeu plus aisément que d'autres. Les deux quinquagénaires, directeurs artistiques dans la publicité, ont vendu leur propriété à Paris, souscrit à un crédit immobilier et acheté une maison de 160 m² à Pantin (Seine-Saint-Denis). Le tout en deux mois à peine.

« D'habitude, lorsque nous achetons un bien, cela nous prend bien six mois. Mais là, cela a été très rapide, il y a eu un alignement des planètes », se réjouit Mathieu, 50 ans. D'autant que leur nouvelle maison se trouve à quinze minutes à pied de leur bureau, situé à Pantin. « Nous nous rendrons au bureau trois jours sur cinq, c'est important pour nous d'être à proximité », ajoute Marie. « Un propriétaire parisien dans l'immobilier qui quitte la capitale n'a aucun problème de relogement. Au contraire, il arrive avec un capital extrêmement important. La problématique se trouve donc surtout au niveau de la proximité du lieu de travail », commente Alexandre Sangan, dirigeant de l'agence immobilière L'Agence des Abbesses, située dans le XVIIIe arrondissement de Paris, qui a aidé le couple dans l'achat de leur nouvelle propriété.

Et de poursuivre : « Aujourd'hui, et de plus en plus avec la crise qui se profile, les banques serrent la vis et encouragent à vendre d'abord son bien avant d'acheter. » Pour Marie et Mathieu, l'achat de leur propriété a été facilitée par la vente rapide - en quelques jours seulement - de leur appartement, situé dans le Xe arrondissement de Paris.

Acheter en régions, plutôt qu'autour de Paris

Jessica et Jonathan, un couple de 32 et 35 ans locataires à Paris, ont eux préféré acheter à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), pour des raisons financières, et de cadre de vie - la région Paca étant l'une des zones les plus ensoleillées de France. Et ce, malgré les allers-retours fréquents à Paris que cela implique pour Jessica, salariée chez les Visiteurs du Soir, une société de spectacles dans la capitale.

Rien d'étonnant, pour l'agent immobilier Alexandre Sangan : « Un Parisien qui a un travail permettant de s'excentrer peut préférer faire des allers-retours entre la région et la capitale que de payer des charges fixes trop élevés. On peut faire le calcul que trois jours à Paris en Airbnb coûteront moins cher qu'un loyer annuel. » Son conjoint Jonathan recherche pour sa part un emploi sur place. Décidés initialement à louer un bien, les nouveaux propriétaires ont finalement eu un « coup de cœur », explique Jessica, pour un logement de 120 m², à un prix de 352 000 euros. « Nous ne pensions pas acheter un tel logement un jour, confie-t-elle. Mais nous nous sommes dit que c'était le moment ou jamais d'acheter, avec nos salaires parisiens de 2000 euros net environ par personne. »


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